Les conseillères et conseillers canadiens font face à deux défis tenaces. Le premier est le temps. Les conseillères et conseillers répètent constamment que leur plus grande difficulté est de trouver suffisamment d’heures pour évaluer adéquatement les produits de placement et les gestionnaires qui en sont responsables, tout en répondant aux besoins du service à la clientèle. Le deuxième est la portée. Souvent, les investisseuses et investisseurs canadiens comptent fortement sur les produits gérés à l’échelle locale, ce qui limite l’accès aux stratégies et aux perspectives plus vastes qui façonnent les marchés à l’échelle mondiale.

C’est dans ce domaine que Will Benton, vice-président, Recherche et surveillance des gestionnaires à Placements NEI, au moyen d’un modèle de gestionnaire de gestionnaires, assure une surveillance continue des sous-conseillers tout en donnant aux conseillères et conseillers et à leur clientèle un accès à une expertise en placement qui serait autrement hors de leur portée. Le modèle à architecture ouverte se traduit par un plus grand champ de vision et une charge de travail moins accablante.

« Nous travaillons avec des sociétés qui ne sont généralement pas accessibles au Canada, affirme-t-il. Parfois, il ne s’agit pas du produit, mais de l’approche de recherche du gestionnaire. Les points de vue uniques de ces gestionnaires mondiaux n’existent tout simplement pas ici, et c’est ce que nous présentons aux conseillères et conseillers. Notre surveillance fait en sorte que les conseillères et conseillers n’ont pas à passer leur temps à surveiller les gestionnaires. »

L’importance de ce travail est soulignée par les conclusions d’ISS Market Intelligence en juillet 2024, qui montrent que les conseillères et conseillers accordent une plus grande importance à la connaissance des gestionnaires de fonds, aux antécédents attestés et à une compréhension claire des processus de placement. Ces éléments sont, selon ces conseillères et conseillers, garants de résultats supérieurs pour la clientèle.

Davantage d’outils sans fardeau supplémentaire

Pour plusieurs conseillères et conseillers, le défi n’est pas seulement le temps, mais l’accès. Même si elles et ils voulaient évaluer tous les gestionnaires mondiaux eux-mêmes, bon nombre de ces stratégies ne sont pas accessibles directement au Canada. C’est là que l’équipe de M. Benton entre en jeu.

« Le choix d’Amundi pour le Fonds d’obligations mondiales à rendement global NEI est venu à la suite d’environ six mois de recherches et de diligence raisonnable, explique M. Benton. Nous avons examiné leur processus, évalué l’équipe et veillé à ce que leur approche ajoute quelque chose que les investisseuses et investisseurs canadiens n’avaient pas déjà à leur disposition.

Une fois le choix fait, notre surveillance est continue, avec un suivi quotidien du rendement ainsi que des examens plus approfondis, souvent sur place, des domaines opérationnels comme la conformité, la négociation et la cybersécurité. Une attaque par un rançongiciel ou un pupitre de négociation inefficace peut avoir une incidence sur les résultats tout autant qu’une mauvaise décision de placement. Nous nous occupons de ces tâches afin que les conseillères et conseillers n’aient pas à le faire. »

M. Benton décrit l’approche comme une surveillance quotidienne combinée à des examens approfondis et souvent sur place des activités de chaque gestionnaire, de la conformité et de la négociation aux mesures de protection en matière de cybersécurité.

Les conseillères et conseillers profitent d’une exposition à des gestionnaires spécialisés et à des points de vue différenciés, mais la responsabilité de la surveillance du rendement et de la résilience opérationnelle incombe à NEI.

Cerner les thèmes avant qu’ils ne deviennent des questions de la clientèle

L’avantage d’un accès mondial réside non seulement dans la diversification, mais aussi dans la prévoyance. M. Benton rappelle qu’il y a près d’une décennie, NEI a établi un partenariat avec Impax Asset Management, l’une des seules sociétés à l’échelle mondiale qui analysait alors les sociétés du point de vue de l’impact environnemental. « À l’époque, personne au Canada ne réfléchissait aux placements de cette façon, dit-il. Cette société le faisait parce qu’elle estimait que cela constituait une meilleure décision de placement, et non parce qu’il s’agissait d’une tendance. Cette approche est maintenant plus largement disponible, mais notre clientèle a profité de cette exposition plus tôt. »

L’accès mondial offre diversification et prévoyance. NEI a établi un partenariat avec Impax Asset Management il y a près d’une décennie pour offrir à sa clientèle une exposition précoce aux stratégies d’impact environnemental. De même, NVIDIA, l’un des plus importants contributeurs au Fonds d’entreprises chefs de file mondiales NEI, illustre comment l’innovation d’aujourd’hui est propulsée par la culture et les talents, et non par les usines. « En maintenant des stratégies prospectives, les conseillères et conseillers peuvent se préparer aux conversations avec la clientèle avant que les tendances ne fassent les manchettes, » ajoute M. Benton.

Il observe une tendance semblable dans d’autres offres, comme le Fonds d’infrastructure propre NEI, qui est sous-conseillé par Ecofin Advisors, société fondée sur la demande croissante d’électricité à mesure que les industries se tournent vers l’énergie renouvelable et l’électrification. « La demande d’électricité a été relativement stable pendant 20 ans, mais la situation évolue, explique M. Benton. Lorsqu’on pense aux véhicules électriques, à la production d’énergie renouvelable et, maintenant, aux centres de données d’IA, on commence à comprendre pourquoi nous aurons besoin de beaucoup plus d’énergie. Il s’agit d’une tendance mondiale à laquelle nous voulions offrir un accès aux conseillères et conseillers. »

Échelle et indépendance : l’avantage unique de NEI

Les sous-conseillers de NEI gèrent collectivement près de 10 000 milliards de dollars à l’échelle mondiale, ce qui offre non seulement un accès efficace sur le plan des coûts, mais aussi un flux de perspectives.

« Nos relations nous donnent une idée claire de la répartition des fonds de pension à l’échelle mondiale, des secteurs qui prennent de l’élan et des thèmes qui ont un potentiel durable, explique M. Benton. Ce contexte nous aide à repérer les gestionnaires qui offrent une valeur réelle, et non seulement celles et ceux qui voguent sur les tendances du marché. »

Ce qui distingue NEI, c’est son indépendance. Contrairement à de nombreux gestionnaires d’actifs canadiens qui comptent sur des équipes internes, NEI évite la rigidité d’une prise de décisions à l’interne. « Nous ne sommes pas liés par la protection des ressources internes, affirme M. Benton. Nos priorités sont totalement en phase avec les investisseuses et investisseurs et leurs résultats. »

NEI excelle également quand vient le temps de contextualiser la diligence qualitative au sein du marché. « Il ne suffit pas de connaître le processus d’une ou d’un gestionnaire, ajoute M. Benton. Nous évaluons si les résultats proviennent d’une compétence ou simplement d’un marché favorable. C’est ainsi que nous trouvons constamment des gestionnaires qui ajoutent véritablement de la valeur. »

L’investissement responsable est aussi devenu une composante de ce processus, non pas comme une simple case à cocher, mais comme une façon d’affiner les décisions. « Pour nous, la question est toujours de savoir comment l’angle de l’investissement responsable améliore les résultats de placement, affirme M. Benton. Il s’agit de comprendre comment la culture, la gouvernance ou l’impact environnemental peuvent influencer le rendement, et non pas de simplement rechercher des étiquettes. »

À l’approche de la période de cotisations aux REER, le message de M. Benton est clair : les conseillères et conseillers peuvent faire confiance à NEI pour trouver et surveiller les gestionnaires, ce qui les libère pour se concentrer sur leur clientèle. « Parfois, la valeur ne réside pas dans l’ajout, mais dans l’élargissement du champ de vision », affirme-t-il.